Reconnue pour ses bienfaits sur la prise de force, le développement des muscles et la récupération, la créatine est essentiellement utilisée par les adeptes de musculation, de crossfit et de bodybuilding.
👵 Toutefois, bien que ce ne soit pas son cœur de cible, la substance peut aussi avoir son utilité pour les séniors en contrant certains effets du vieillissement. Notamment la perte de masse musculaire et la diminution de la force, deux problèmes de santé qui touchent la plupart des personnes âgées.
👉 Dans cet article, à l’aide de plusieurs travaux scientifiques à l’appui, passons en revue les divers bénéfices et champs d’application de la créatine à destination des séniors.
Pourquoi les personnes âgées devraient prendre de la créatine ?
Afin d’assurer son bon fonctionnement, l’organisme produit lui-même de la créatine, qu’il stocke ensuite à 95% dans les muscles. Malheureusement, cette production diminue progressivement avec l’âge, ce qui peut conduire à une détérioration des performances physiques et mentales.
👴 Lorsque ce processus s’amorce, il entraîne l’altération de fonctions corporelles essentielles :
- Diminution globale de la masse musculaire, aussi connue sous le nom de « sarcopénie ».
- Baisse de la force et de l’endurance, affectant directement les tâches du quotidien.
- Récupération plus lente après l’effort physique.
- Atteinte des fonctions cognitives, telles que la mémoire, la concentration et l’attention.
👉 C’est pourquoi, passé 60 ou 65 ans, une supplémentation en créatine peut être utile !
Bénéfices de la créatine sur la santé des seniors
Bien que les résultats des publications cliniques soient parfois contradictoires, la complémentation en créatine semble présenter de nombreux avantages pour le métabolisme des personnes âgées :
- Maintien de la masse musculaire, voire une légère augmentation chez certains individus. Un bon point pour lutter contre la sarcopénie !
- Hausse de la force, surtout au niveau des membres inférieurs comme le démontre cette recherche.
- Amélioration de la qualité de vie.
- Diminution des risques de chute avec la sauvegarde des muscles stabilisateurs et de la force.
- Maintien du fonctionnement cognitif, aussi bien au repos que lors des situations de stress.
- Réduction de la fatigue.
- Lutte contre certaines maladies neurodégénératives, notamment Parkinson ou Huntington.
🧠 Découvrez ici les bienfaits de la créatine sur le cerveau et les fonctions cognitives.
Créatine et mesures préventives pour les seniors
Si vous êtes âgés de 60 ans ou plus et que vous souhaitez prendre de la créatine, il convient de respecter quelques précautions avant de commencer votre supplémentation :
- Consultez un professionnel de santé : votre médecin traitant ou un nutritionniste par exemple.
- Achetez un produit de qualité : si possible une créatine monohydrate Creapure®. C’est sans aucun doute la meilleure créatine disponible sur le marché en 2024 !
- Demandez un suivi régulier avec plusieurs examens par an pour vérifier vos fonctions rénales et hépatiques, ainsi que votre niveau de créatinine sanguine.
- Évitez à tout prix l’automédication : consommer de la créatine en association avec certains médicaments peut présenter de graves dangers.
- Respectez la posologie recommandée : suivez impérativement les consignes de votre médecin et celles du fabricant en termes de dosage et de durée de prise.
👉 Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire mon article sur la dose journalière de créatine ou bien celui sur les risques et effets secondaires liés à la molécule.
💪 Passionné et pratiquant assidu de musculation depuis plus de 10 ans, j’ai à cœur d’aider les autres à atteindre leurs objectifs. J’ai donc créé ce blog pour délivrer mes meilleures astuces autour de la supplémentation, et plus spécifiquement sur la créatine, un complément alimentaire que j’utilise au quotidien.
⚠️ Les informations de cette page à propos de la créatine et des séniors ne remplacent en aucun cas les conseils, diagnostics et traitements d’un médecin ou professionnel de santé.
Lien de l’étude : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17943308/
Lien de l’étude : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33234019/
Lien de l’étude : https://doi.org/10.1097/00005768-200203000-00023
Lien de l’étude : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12044443/